Histoire - Mairie de Plumieux dans les Côtes d'Armor

Plumieux aurait été fondée vers 540 par un groupe d’hommes venant de Grande-Bretagne, dirigés par saint Mioc, disciple de saint Méen.

Le nom de Plumieux viendrait du breton « plou » (paroisse) et Mioc (ou Maeoc ou Meoc), le saint-fondateur, et a pu être modifié au fil du temps. On rencontre les appellations suivantes : Plumiuc (en 1066-1082), par. de Plemieuc (vers 1200), Plumyeuc (en 1278), Peumout, Pleumieuc (en 1284), Plimiouc (en 1286), Plemiout (en 1321), Plemieuc (vers 1330), Plumieuc (en 1427, en 1507).

L’implantation de « Plumioc » était clairement délimitée par des éléments géographiques : ligne de crêtes de La Ferrière et de La Chèze au nord, rivières du Lié et du Ninian à l’ouest et à l’est, forêt de la Nouée au sud. Sa superficie atteignait alors environ 11 000 hectares.
L’ancienne paroisse de Plumieux faisait partie du diocèse de Saint-Brieuc, comme aujourd’hui. Elle dépendait de la subdélégation de Josselin et ressortissait au siège royal de Ploërmel.

Plumieux est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de la commune, ceux de Le Cambout, Coëtlogon, La Chèze, La Ferrière et Saint-Etienne du Gué de l’Isle.

Au fil des siècles, l’ancienne paroisse de Plumieux a donné naissance à plusieurs communes des Côtes d’Armor :
Plumieux (Moyen Age),
La Chèze et La Ferrière (s’en détachent avant le XIVème siècle),
Saint-Etienne du Gué de l’Isle (la commune est créée pour l’essentiel en 1526 et 1829 et s’agrandit avec les villages du Guindard et de Gas de bois par ordonnance du 29 avril 1829),
le Cambout (par décret du 13 janvier 1866)
et enfin Coëtlogon (par décret du 14 mai 1870).
Plumieux élit sa première municipalité au début de 1790.

En 1790, le directoire de Loudéac est d’avis que Plumieux, qui est alors du canton de Plémet, soit réuni à celui de la Chèze.
Au recensement de 1798, la commune de Plumieux comptait 3596 habitants, avec les contours géographiques de l’époque.

1906. Construction d’une station de monte, station de reproduction antenne du haras de Lamballe qui accueillait périodiquement, pendant plusieurs mois une équipe de palefreniers qui géraient les opérations de reproduction des chevaux de trait amenés par les agriculteurs du secteur.

1909-1912. Construction d’un bureau de poste

13 avril 1915. Réception définitive des travaux de l’église
En effet si l’Eglise St Pierre a été édifiée à partir de 1873, avec des pierres provenant des ruines de la chapelle Saint-Leau, la tour actuelle, qui date de 1912, a été bénie le 21 mai 1914.